Vierge à l'enfant, Italie, Belbello da Pavia, 1470-1480
16 novembre 2013 - 16 mars 2014
Musée des Beaux-Arts d'Angers
Le musée des Beaux-Arts d'Angers organise cet hiver une exposition exceptionnelle consacrée aux manuscrits à peinture conservés dans les musées des régions des Pays de la Loire et du Centre qui seront réunis pour la première fois dans l'écrin du logis Barrault, chef d'œuvre du XVe siècle qui a appartenu à Olivier Barrault, trésorier du roi et maire d'Angers.
Cette exposition s'inscrit dans un projet national de recensement des manuscrits enluminés, conservés dans les musées, mené sur tout le territoire français, à l'initiative de l'Institut national d'histoire de l'art. Les premiers résultats de cette enquête se traduiront par trois expositions concomitantes à Angers, Toulouse (musée des Augustins) et Lille (Palais des Beaux-Arts), chacune pour les régions qui les concernent directement. L'exposition d'Angers bénéficie en outre du soutien de l'Institut de recherche et d'histoire des textes et de la collaboration exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de France.
L'art de l'enluminure consiste à illuminer un texte par l'apport d'or ou de couleurs. Art du livre par excellence, il semble en France être l'apanage des bibliothèques publiques. Les musées en conservent aussi de remarquables témoins, mais ils sont moins nombreux et souvent moins connus. Un regain d'intérêt se manifeste depuis quelques années à travers les grands musées européens pour ce pan trop souvent ignoré de leurs collections. Après le Louvre en 2011, c'est donc au tour des musées de sept régions de se dévoiler à travers trois expositions simultanées. Les plus beaux manuscrits du Moyen-Âge et de la Renaissance des musées des régions Pays de la Loire et Centre sont ainsi présentés à Angers, pendant que le Palais des Beaux-Arts de Lille et le musée des Augustins de Toulouse exposent les livres et feuillets peints des régions, pour le premier, Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Champagne-Ardenne, pour le second, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
L'exposition fait découvrir un pan méconnu, parfois inédit, des collections du Moyen Âge et de la Renaissance des musées français. Bien que la majorité des manuscrits enluminés soient conservés en France dans les bibliothèques publiques, les musées se sont aussi enrichis de précieux témoignages de l'art de l'enluminure, au gré de legs et de donations, parfois d'achats exceptionnels.
A cet égard, seize musées des Pays-de-la-Loire et du Centre ont bénéficié de la générosité de grands collectionneurs comme Thomas Dobrée, Charles Lair, André Frank ou, à Angers, Daniel Duclaux. Parmi la centaine de livres ou de feuillets peints ainsi offerts, soixante-treize des plus beaux seront rassemblés et montrés au musée des Beaux-Arts d'Angers pour la première fois.
Les passions et pratiques des collectionneurs sont au cœur de l'exposition, mais le parcours de visite s'attache plus largement aux grandes évolutions stylistiques de la peinture médiévale du XIe au XVIe siècle, aux différents usages du livre et de l'illustration et aux survivances de cet art face aux grandes mutations de la Renaissance. Aux côtés d'œuvres attachantes de l'Ouest de la France (des quatre manuscrits angevins acquis par Thomas Dobrée à la vente de Toussaint Grille en 1851, tous de retour à Angers, aux feuillets de Jean Colombe et de Jean Bourdichon), l'exposition présente de somptueux exemples de l'enluminure anglaise, italienne, flamande et parisienne, provenant pour certains des grandes collections du roi Charles VI et de son oncle, le célèbre duc de Berry, ou de la reine Anne de Bretagne.
L'exposition est enfin l'occasion pour les musées d'Angers de célébrer la figure hors du commun de Daniel Duclaux (1910-1999), ingénieur et chef d'entreprise d'exception, amateur d'art et connaisseur éclairé. Il y a dix ans ouvrait, grâce à sa générosité, le musée-château de Villevêque. C'est là, dans cette ancienne résidence des évêques d'Angers, que Daniel Duclaux installa l'une des collections les plus insignes d'œuvres d'art du Moyen Âge et de la Renaissance rassemblées en France, fruit d'années de recherches et de passion indéfectible. Une large sélection des plus beaux manuscrits à peinture de cette collection, qui a rejoint depuis 2003 celles des musées d'Angers, sera présentée.
Un journal d'exposition est mis gratuitement à la disposition du public afin de découvrir l'exposition à son rythme, en toute autonomie. Un parcours spécial enfant est proposé dans l'exposition. Il suffit de suivre le taureau ailé de Saint Luc, qui accompagne habituellement le protecteur des enlumineurs. Munis de leur livret-jeu, les plus de 7 ans pourront exercer leur sens de l'observation et leur imagination devant 8 œuvres sélectionnées pour eux.
14, rue du musée
Pays de la Loire et Centre
Musée des Beaux-Arts d'Angers
Le musée des Beaux-Arts d'Angers organise cet hiver une exposition exceptionnelle consacrée aux manuscrits à peinture conservés dans les musées des régions des Pays de la Loire et du Centre qui seront réunis pour la première fois dans l'écrin du logis Barrault, chef d'œuvre du XVe siècle qui a appartenu à Olivier Barrault, trésorier du roi et maire d'Angers.
Cette exposition s'inscrit dans un projet national de recensement des manuscrits enluminés, conservés dans les musées, mené sur tout le territoire français, à l'initiative de l'Institut national d'histoire de l'art. Les premiers résultats de cette enquête se traduiront par trois expositions concomitantes à Angers, Toulouse (musée des Augustins) et Lille (Palais des Beaux-Arts), chacune pour les régions qui les concernent directement. L'exposition d'Angers bénéficie en outre du soutien de l'Institut de recherche et d'histoire des textes et de la collaboration exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de France.
L'art de l'enluminure consiste à illuminer un texte par l'apport d'or ou de couleurs. Art du livre par excellence, il semble en France être l'apanage des bibliothèques publiques. Les musées en conservent aussi de remarquables témoins, mais ils sont moins nombreux et souvent moins connus. Un regain d'intérêt se manifeste depuis quelques années à travers les grands musées européens pour ce pan trop souvent ignoré de leurs collections. Après le Louvre en 2011, c'est donc au tour des musées de sept régions de se dévoiler à travers trois expositions simultanées. Les plus beaux manuscrits du Moyen-Âge et de la Renaissance des musées des régions Pays de la Loire et Centre sont ainsi présentés à Angers, pendant que le Palais des Beaux-Arts de Lille et le musée des Augustins de Toulouse exposent les livres et feuillets peints des régions, pour le premier, Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Champagne-Ardenne, pour le second, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
L'exposition fait découvrir un pan méconnu, parfois inédit, des collections du Moyen Âge et de la Renaissance des musées français. Bien que la majorité des manuscrits enluminés soient conservés en France dans les bibliothèques publiques, les musées se sont aussi enrichis de précieux témoignages de l'art de l'enluminure, au gré de legs et de donations, parfois d'achats exceptionnels.
A cet égard, seize musées des Pays-de-la-Loire et du Centre ont bénéficié de la générosité de grands collectionneurs comme Thomas Dobrée, Charles Lair, André Frank ou, à Angers, Daniel Duclaux. Parmi la centaine de livres ou de feuillets peints ainsi offerts, soixante-treize des plus beaux seront rassemblés et montrés au musée des Beaux-Arts d'Angers pour la première fois.
Les passions et pratiques des collectionneurs sont au cœur de l'exposition, mais le parcours de visite s'attache plus largement aux grandes évolutions stylistiques de la peinture médiévale du XIe au XVIe siècle, aux différents usages du livre et de l'illustration et aux survivances de cet art face aux grandes mutations de la Renaissance. Aux côtés d'œuvres attachantes de l'Ouest de la France (des quatre manuscrits angevins acquis par Thomas Dobrée à la vente de Toussaint Grille en 1851, tous de retour à Angers, aux feuillets de Jean Colombe et de Jean Bourdichon), l'exposition présente de somptueux exemples de l'enluminure anglaise, italienne, flamande et parisienne, provenant pour certains des grandes collections du roi Charles VI et de son oncle, le célèbre duc de Berry, ou de la reine Anne de Bretagne.
L'exposition est enfin l'occasion pour les musées d'Angers de célébrer la figure hors du commun de Daniel Duclaux (1910-1999), ingénieur et chef d'entreprise d'exception, amateur d'art et connaisseur éclairé. Il y a dix ans ouvrait, grâce à sa générosité, le musée-château de Villevêque. C'est là, dans cette ancienne résidence des évêques d'Angers, que Daniel Duclaux installa l'une des collections les plus insignes d'œuvres d'art du Moyen Âge et de la Renaissance rassemblées en France, fruit d'années de recherches et de passion indéfectible. Une large sélection des plus beaux manuscrits à peinture de cette collection, qui a rejoint depuis 2003 celles des musées d'Angers, sera présentée.
Un journal d'exposition est mis gratuitement à la disposition du public afin de découvrir l'exposition à son rythme, en toute autonomie. Un parcours spécial enfant est proposé dans l'exposition. Il suffit de suivre le taureau ailé de Saint Luc, qui accompagne habituellement le protecteur des enlumineurs. Munis de leur livret-jeu, les plus de 7 ans pourront exercer leur sens de l'observation et leur imagination devant 8 œuvres sélectionnées pour eux.
49100 Angers
Tel : 00 33 (0)2 41 05 38 00
Tel : 00 33 (0)2 41 05 38 00
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